"Des gens importants ayant une orientation (sexuelle) correcte ou incorrecte sont venus ici et ils ont commencé à me reprocher que je condamne cette cage aux folles. Mais je n'aime pas les pédés, alors je leur ai dit", a déclaré M. Loukachenko, selon son service de presse.
"Et voyez-vous, certains ministre des Affaires étrangères m'en veulent (...) mais nous vivons dans un société démocratique, et j'en suis le président. J'ai le droit de donner ma position", a ajouté le président bélarusse, un habitué des déclarations cassantes et imagées.
"J'ai dit (à Guido Westerwelle) honnêtement, les yeux dans les yeux, qu'il faut mener une vie normale", a encore lancé le président bélarusse, sans préciser à quelle occasion il a tenu ces propos, alors que le chef de la diplomatie allemande était au Bélarus en novembre.
La première manifestation autorisée d'homosexuels au Bélarus a réuni le 14 février à Minsk, une dizaine de participants.
Le régime du président bélarusse est très critiqué en Occident, en particulier depuis le mois de décembre et une vague de répression de l'opposition, à la suite d'une manifestation contre la réélection de M. Loukachenko. (belga)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire